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HIROKO
pianitized full styles real-time compositor |
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LIONEL D. artiste
pluridisciplinaire, ars plastiques, musique |
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FLORIANT B. video-projectorized
cyberpunk, also organisator |
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LIONEL D.
Sites
: www.pictonium.com |
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Pourquoi
pas. Le travail plastique de Lionel apparaît au premier
degré comme
un système
chaotique où le métissage des média semble de
rigueur. En effet, chacun de ses champs d intérêt se
constitue autour d un tissage informe et complexe, d un système
quasi rhizomorphique ou la perte de repère devient plus
qu une obligation, une nécessité. Que ce soit dans
la composition musicale, dans le graphisme ou la peinture, on
se trouve toujours confronté à une construction
résultant de superpositions
incessantes en couches. Cette mise en abime quasi névrotique
n est pas gratuitement stérile pour autant. Une fois le stade
de la première confrontation dépassé, un dialogue
peut s engager. Les objets s animent alors et des signes apparaissent
en se métamorphosant sans cesse. Les toiles cessent leur
mutisme Il n est absolument pas question de dépassement
ou de sublimation en ce sens où cette logique n est qu
une des nombreuses manières
de s approprier ces peintures. Non. La dimension fractaliste de son
exploration picturale devient éminemment plus pertinente,
pas plus juste ou encore moins clairvoyante, juste plus pertinente.
On assiste bel et bien à une rupture des repères
conventionnels où plutôt à leur réorganisation
où
le temps est une caractéristique non négligeable que
ce soit dans la poétique ou dans la réception. |
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L
art contemporain semble de plus en plus hermétique, nécessitant
toujours plus de notions pluri disciplinaires pour être appréhendé
ce qui rend son approche de plus en plus complexe (ce qui crée
un certain éloignement du grand public…) ; ainsi le champs
de références potentielles est incommensurable ;de plus,
les connexions entre les signes sont infinies : le nuage de subjectivité
libéré est alors immense si bien que l introversion
devient une issue facile, chacun rendu à sa propre micro réalité
interne hautement subjective, baignant dans son idiosyncrasie amniotique,
face à son miroir, mais il faut aller au-delà …c
est dans cette optique que l artiste est présent physiquement,
pour créer des passerelles entre les micro réalités
individuelles, c est dans cette optique qu il travaille depuis plusieurs
années, en s'efforçant de rencontrer des spectateurs
de plus en plus nombreux. |
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Tous
les projets de l'artiste se présentent comme des propositions
sensibles et conviviales qui recréent des échanges sociaux
et culturels mettant en œuvre les notions d'hospitalité
et d'identité. Parmi les qualités constitutives des
œuvres de Lionel D. on trouve bien sûr la maîtrise
des éléments formels et plastiques qu'il choisit pour
rendre compte ou accompagner la relation: peinture, installation,
performance, dessin, , musique, … Mais avant tout on trouve
l'exigence, l'authenticité et la qualité de la rencontre
et une certaine éthique. La dialectique qu'il provoque entre
l'espace privé et publique ne se fait jamais au détriment
de la préservation de l'intégrité privée
de l'Autre car c est bien de rencontre dont il est question, ses objets
alimentant les discussions tout en évitant l écueil
de la pseudo chaleur partagée, de l illusion de proximité
à visée commerciale. Sa pratique aboutit ainsi à
des relations d interdépendance ou chacun des acteurs apprend
de l autre. Non. Ca parait trop utopiste. Où chacun des acteurs
tente d apprendre de l autre. Cet état de rencontre s il veut
aboutir ne doit pas être monocorde et trop bref. C est pour
cela que l artiste se voulait disponible mais devait surtout se dévoiler
pour faire le premier pas vers autrui. Il propose ainsi des évènements
24 heures sur 24 (ou presque…) oscillant entre le public (entrée
libre) et le privé (réservations auprès du commissaire).il
propose ainsi d enrichir la rencontre par la durée mais aussi
par la diversité des situations qu il participe à créer
mais surtout à partager. A partir de ce moment là des
relations peuvent se nouer entre un public et une œuvre, un public
et un projet. C'est un espace de dialogue, un espace inter humain,
c'est-à-dire qu'il n'a plus forcément besoin de la médiation
de la relation commerciale. C'est un espace qui a simplement besoin
de la médiation d'un signe, d'un objet, d'une image qui est
tout à fait apte à faire parler les gens. Il faut que
les choses se négocient. |
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"
L'art n'a pas attendu les années 90 pour s'émanciper
des attentes formulées à son endroit, ni pour contracter
avec le spectateur un pacte participatif. Mais il ne s'agit plus
de demander à ce dernier de combler l'œuvre " ouverte
" en collaborateur zélé, désireux de satisfaire
le programme prévu par l'artiste. Non. L'enjeu est actuellement
autrement dynamique : la production par le spectateur de l'œuvre
dans l'utilisation des éléments proposés, ce
qui ruine la croyance en un objet clos, en une unité célébrant
la cohérence de la forme et du fond dans une tradition moderniste,
et jette le doute sur la lecture traditionnelle des médiums
" Paul Ardenne.
"
L'intervention doit être capable de transformer la structure
en acte de communication " Gordon Matta-Clark. |
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Floriant B. |
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en
cours de redaction... |
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Hiroko |
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HIROKO
SEBU est une pianiste compositrice actrice chanteuse d'origine japonaise
passionnee d'improvisation. Pratiquant la musique depuis l'age de
3 ans cette artiste n’eut cesse de se perfectionner et ainsi
acquerir la logique, le « feeling » musical
qui permet a ses impros d'etre dans le bon style et la bonne emotions
de l'instant. |
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Cette
capacite d’adaptation surprenante la rend a meme de travailler
sur des expo-evenements hybrides ou la peinture cotoie la video et
la performance ; elle travaille avec des vjs aussi bien qu’avec
des cineastes. Le rapport musique/image constitue un etat de rencontre
qu'elle affectionne tout particulierement. |
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Le
parcours de cette artiste (primee lors de compétitions de niveau
international en piano et orgue, actrice dans de nombreuses pieces
de theatre, compositrice pour des « concerts »
aussi bien que pour des musique de films,…) lui permet d’inscrire
sa demarche dynamique mais surtout dynamisante dans des processus
collectifs tout en developpant des relations creatives collectives
dans une optique de proximite et d'echange avec le public (qui a interet
a etre une somme de sujets interactant aussi!). |
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Elle
souhaite continuer ses investigations dans l’hybridation
des pratiques avec le plus d'artistes possibles dans un desir
de partage intersubjectivif en veux tu en voila via le partage/échange/don
de points de vues dans des rapports de coopération/conflit/symbiose/incompréhension
respectueuse…
Et
ce tout en buvant du the au jasmin car c'est tres bon le the au
jasmin...
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